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municipales 2020 - Page 2

  • Municipales le plafond de verre

    Municipales le plafond de verre se fissure de partout.

    Par Francis Bergeron

    Nicolas Dupont-Aignan fut l’un des premiers à oser créer une brèche dans le plafond de verre, lors du second tour de la présidentielle. Ce plafond de verre avait été créé par la gauche, au nom, prétendait-elle, d’une certaine morale politique, pour isoler le Front national, mais aussi toute personne, tout parti, toute association, tout média, désignés par la gauche et l’extrême gauche comme infréquentables. Paradoxalement, ce plafond de verre ne concernait pas la gauche elle-même, libre de fréquenter qui elle voulait, et de mettre en place les stratégies électorales qui lui semblaient les plus appropriées pour une victoire.

    Ce plafond ne visait que la droite, sommée de ne pas s’en affranchir, de maintenir une parfaite étanchéité.

    Il vaut mieux que vous perdiez les élections plutôt que votre âme

    Et pendant des années, les caciques de la droite ont répété à l’envi cette formule stupide : « Je préfère perdre les élections que perdre mon âme. » On se souvient que Michel Noir, inconditionnel de la formule, bénéficiaire de la une du Monde pour cet acte de « résistance » (pauvre Jean Moulin ! pauvre Georges Bidault !), perdit et les élections et son âme, et sa liberté même puisqu’il finit en prison. En 2020, la droite continue à aller chercher sa stratégie dans le camp d’en face, et à demander à gauche les autorisations de fréquenter, et de s’allier. Du moins dans les états-majors parisiens et dans les grandes villes, cela marche encore ainsi. Mais dans la France profonde ou périphérique, cette approche révérencieuse est périmée. Et LR n’a plus de leviers pour se faire obéir.

    Ce que révèle la composition des listes, aux municipales, c’est au contraire la porosité de plus en plus évidente entre droite de gestion et droite de conviction. Cette porosité a toujours existé, mais elle ne jouait qu’à sens unique, de la droite hors les murs vers la droite installée. Dorénavant, le sens unique a été alterné, puisqu’en l’occurrence ce sont les élus et partisans d’une droite de gestion qui se rallient à des listes menées ou influencées par la droite de conviction : des élus et militants dits modérés s’allient au RN. Même chose chez Debout la France, au CNI, au Parti chrétien démocrate, chez les amis de Robert Ménard ou des époux Bompard. Des listes réunissant toutes les droites ou presque se constituent à Sète, Menton, Vannes, Le Mans, etc. Des maires LR se lancent dans une stratégie d’ouverture à droite, contre leur propre parti. Le Monde du 16 janvier titrait sur la commune de Lunel (Hérault) où une bonne partie du conseil municipal LR vient de rallier la candidate RN. Cette pratique concerne plutôt les villes du sud de la France, mais elle se généralise un peu partout, comme au Mans, où la liste RN conduite par Louis de Cacqueray séduit la droite locale.

    « De vraies divergences économiques, par exemple sur la retraite »

    Les structures LR qui tentent de résister à ce tropisme de leurs troupes développent un discours – sans doute concocté au siège parisien – qu’ils pensent imparable : « Sur l’immigration, l’islamisme, la sécurité, les opinions convergent. Mais entre LR et RN, il y a de vraies divergences, économiques, par exemple sur un retour à la retraite à 60 ans, selon le programme du RN. »

    Certes, c’est un clivage. Mais le problème, en l’occurrence, c’est que ce n’est pas à l’échelon de la municipalité que se règlent ces questions, l’argument est donc inopérant, plus que cela, contre-productif. Les élus locaux LR ont beau jeu de leur répondre : « Il y a six ans vous nous avez contraints à des fronts républicains contre le FN, quitte à voter pour des communistes et des mélenchonistes. Pourtant, avec ceux-là, nous n’étions d’accord sur rien, ni sur les retraites, ni sur l’immigration, la sécurité ou l’islamisme. Nous reprenons notre liberté. »

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 16 janvier 2020

     

  • Organisation d’une société fractale et subsidiaire

    « L’administration centrale de l’État ne tire pas sa légitimité de l’autorité hiérarchique, exercée par l’édiction de normes générales, mais de son aptitude à animer un travail en réseau où sont impliquées différentes catégories d’acteurs. »

    Didier Fiot Michel Menneson le système qui existait il y a 30 ans ne demandait que des ajustements en évolution avec la société. Mais comme la voie choisie est devenue la marchandisation des biens et des corps en opposition au bien être humain dans une civilisation donnée, c'est le profit pour quelques uns au détriment de la masse. Il nous faut revenir au fondamentaux qui ont fait la France.

    Michel Menneson Didier Fiot Tout à fait d'accord

    Daniel Schall Michel Menneson évidemment , et ça tombe sous le bon sens , il faut stopper cette ridicule course à l'échalote....du "toujours plus" de F.DE CLOSET.......

    C’est très juste et la référence à De Closet nous rappelle que çà, ne date pas d’hier ! C’est la raison pour laquelle il nous faut prendre au sérieux la notion de l’agir local (localisme) et que les concepts d’organisation sous forme fractale (qui réplique sa structure de base à TOUS les niveaux de la « nation » et au delà)  et de « subsidiarité active » sont indissociable du « localisme » 

    Subsidiarité active     
    La « subsidiarité active » est une pratique de la gouvernance qui part d’une nécessité essentielle du monde moderne : concilier l’unité et la diversité.

    À l’heure où l’interdépendance nous unit, la gestion de la complexité du monde moderne, notamment du point de vue de l’action publique, est le fait d’une combinaison de « milieux » et de « réseaux » dont aucun n’est clos. Si aucun problème important ne trouve de solution satisfaisante à une seule échelle, à l’avenir, le partage des compétences sera l’exception et l’articulation des compétences, la règle. Cette double exigence d’unité et de diversité constitue un défi théorique et pratique auquel prétend répondre la notion de subsidiarité active.

    D’après la définition de Pierre Calame

     

    Définition développée

    Subsidiarité parce que l’on affirme fermement que la pertinence de l’action publique ne se trouve qu’à la base, dans une appréhension globale et partenariale d’une réalité elle-même globale et systémique et que c’est à travers la pratique de projets partagés que peuvent se constituer des « milieux » dynamiques et se tisser la trame d’une société où les individus ne soient pas atomisés.
    Active parce que l’on reconnaît que dans un monde interdépendant l’articulation des échelles est la règle et que, au rebours des blocs de compétence, les niveaux de formulation des stratégies sont variés et dissociés des niveaux de la gestion quotidienne.
    Active aussi parce que l’on ne croit pas que les logiques des niveaux supérieurs peuvent se résumer par des obligations de moyens ou des règles juridiques mais se traduisent à la base par une négociation permanente et des partenariats. Active parce que l’expression des intérêts dont sont garants les « niveaux supérieurs » ne se fait pas par la mise en œuvre de règles uniformes s’appliquant à des individus isolés, mais par la formulation d’obligations de résultats.

    Ces obligations de résultat s’adressent à la communauté des partenaires (fonctionnaires d’État et territoriaux, acteurs privés économiques et associatifs), contraignent à une pratique partenariale et créent un apprentissage permanent de la pertinence et de la recherche de sens : l’action n’est plus jaugée en référence à ses formes extérieures mais à la manière dont elle a été définie et mise en oeuvre localement, en double référence aux finalités poursuivies et aux réalités spécifiques de chaque contexte. Ces obligations de résultat se construisent à la lumière de la mise en commun des expériences locales.
    La subsidiarité active implique par conséquent une élaboration collective et continue des obligations de résultat. Élaboration collective parce que c’est la confrontation d’acteurs engagés dans l’action concrète qui permet de dégager une philosophie générale de l’action. Élaboration Continue parce que cette philosophie est en perpétuelle révision à la lumière de l’expérience. Dans une telle dynamique, l’administration centrale de l’État ne tire pas sa légitimité de l’autorité hiérarchique, exercée par l’édiction de normes générales, mais de son aptitude à animer un travail en réseau où sont impliquées différentes catégories d’acteurs.

    Une société fractale

    «  Mais non, la nature n’est pas analytique, lisse dérivable, elle est fractale » 
    Mandelbrot

    Quel est le lien entre un flocon de neige, une société d’abeille et  une entreprise ou une société humaine qui serait fractale ?  C’est à dire qu’on y retrouverait des éléments, une structure semblables quelle que soit l’échelle ?
    Elle répond à ces caractéristiques :
    1- Irrégularité : Sa forme est fragmentée et le reste à toutes les échelles
    2- Cohérence : Ses parties ont la même structure que le tout, à ceci prés qu’elles le sont à une échelle différente.
    3- Réplicabilité :  Elle contient des éléments discernables dans une large gamme d’échelles

    Ses spécificités :
    - Une structure simple qui sont ses fondamentaux identitaires

    - Qui se retrouve à chaque niveau d’organisation du local au global

    Une organisation fractale est extrêmement complexe, et pourtant son organisation simple est reproduite partout. Les seuls paramètres qui changent sont l’échelle et les orientations internes spécifiques à l’environnement et aux problématiques locales.
    Dans une « société » fractale, le cadre des fondamentaux locaux est prioritaire. Tout le « reste » est mis en cohérence avec les autres niveaux d’organisation.
    C’est ce qu’il faut rechercher pour mettre en phase le local, le régional, le national, le global qui sont imbriqués l’un dans l’autre comme les poupées gigognes. Ils peuvent croitre et se développer indépendamment à partir du principe de subsidiarité.   

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

    05 12 19

     

  • Décentralisation

    Les Français ne trouvent pas de personnalité politique incarnant leurs idées, même dans les rangs de la majorité présidentielle. 

    Ils sont déçus du  fait que l'organisation de l’Etat ne fonctionne toujours pas sur le modèle du bas vers le haut, à partir de remontées du terrain. Ils se sont retrouvés avec un système toujours plus vertical,  du sommet vers la base …bien loin de l’organisation fractale et du  principe de subsidiarité que les Français attendent et qu’il avait promis de réaliser …du moins au sein de son parti !

    Les Français rêvent de relocalisation, de vivre et de travailler au pays. Leur Président rêve à ce que les peuples se transforment en population interchangeables … sous la tutelle des « marchands » où le droit et le marché éroderait les frontières jusqu’à les faire disparaitre un jour !

    Manque de chance pour lui et ses acolytes du « monde libre » il faut constater que l’humanité renoue avec sa diversité profonde.

    Monsieur Macron et la plupart de ses concurrents en politique ne vivent pas dans le même temps que nous ni sur la même planète.

    Chaque peuple, de part son histoire veut des institutions qui correspondent à son caractère, à son histoire, à sa géographie, à ses intérêts.
    Nos dirigeants actuels comme nombre de ceux qui voudraient les remplacer rêvent d’un monde unifié dans une communauté mondialisée.
    Nous devons rompre avec nos « élites » qui ne pensent que « global » et leur imposer notre rêve qui leur dit : « nous sommes chez nous » et c’est ici et maintenant que nous voulons y vivre.

    Personne n'est propriétaire de NOS voix ; c'est la raison pour laquelle, et à commencer par les municipales, je ne voterai en aucun cas pour un candidat qui soit prisonnier d'un parti politique; je ne voterai que pour un candidat(e) libre détaché de toutes les compromissions des partis ; en particulier et principalement sur les questions de l'Islamogauchisme,  de l'UE et du mondialisme dont j'estime qu'il faut sortir et vite !

    Et enfin il faudra que ce candidat s'occupe en priorité des problématiques LOCALES qu'il nous démontre qu'il est possible "d'agir local tout en pensant global".
    Les problématiques locales étant abordées en liaison avec les problématiques globales ...c'est exactement cela la "localisation".

    Pensons y en votant pour les municipales !      

    23 11 19
    Francis-claude Neri
    NERI Francis @Iese67NERI
    http://semanticien.blogspirit.com/